Poeme D'amour : Capo di Feno
Au dessus des dunes brûlantes
Les mouettes figées ont des sanglots perçants
le temps est lourd la vie est lente
Et le jour se meurt dans une tâche de sang
♥
Sur les flots s’allument des feux
Dieu écrit son nom sur les strophes de la mer
Qu’est-il advenu de nous deux ?
Nous nous aimions si fort, c’était l’année dernière
♥
Mon âme s’épuise de ces vagues
Batailles que sans cesse se livrent
L’espoir et le désenchantement
Le soleil se glisse entre les vagues
Qui ne sont que les pages d’un livre
De psaumes et de recueillement
♥
Tout est bien car tout est voulu
Par nous deux. Mais alors pourquoi cette souffrance ?
Pourquoi si l’on ne s’aime plus
Subsiste-t-elle encore cette désespérance ?
♥
L’amour meurt-il ou change-t-il ?
Si l’on cesse d’aimer a-t-on vraiment aimé ?
Je ne sais que le chant subtil
Du jour qui se meurt et qui va ressusciter.
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Poeme D'amour : Sanguinaires
Sur les flots irisés d’un bleu brisé de vert
Les voiliers semblent des points virgules à l’envers
Ils dansent sur le sang du soleil foudroyé
La nuit étend ses doigts le jour va se noyer
♥
Épousailles d’un soir mascaret d’ocre pâle
La tour sur l’horizon est un anneau d’opale
La mer est en silence et le monde se mure
Dans un chant de cendres dans un lointain murmure
♥
Règne des ombres bleues étranges harmonies
Cimes incendiées dernier regard du jour
Dans mon âme éperdue se mêlent l’agonie
D’un ange de feu et celle de mon amour
♥
C’est l’instant où l’âme retourne à elle-même
Où chaque seconde est une seconde suprême
Des essaims d’étoiles surgissent de leurs nids
Pensées du Verbe qui résonnent à l’infini
♥
Jamais rien ne s’éteint la nuit même est lumière
Un cœur bat toujours sous un néant de poussière
Le monde est sans sommeil mon amour sans repos
L’aube naît chaque nuit dans le cœur d’un sanglot.
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Poeme D'amour : Mots d'amour
Mots d'amour qui se noient chaque jour
Dans des soupirs d'indifférence...
Tu t'abrites derrière nos différences
Pour conjurer cet amour.
Aimer et n'oser plus dire "je t'aime"
Les mots sont des astres qui se glacent
Au cœur même des ces poèmes
Que tu aimais et qui te lassent.
De ce désespoir il ne restera désormais
Qu'une forme de douloureuse indolence
De cet amour il ne restera à jamais
Qu'une pâle étoile qui glisse vers le silence.
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Poeme D'amour : Images De Mon Amour
S'en aller à l'heure orange
Qui n'est pas encore le soir
Goûter la saveur étrange
D'un élégant désespoir
♥
S'en aller sans rien lui dire
Rien exiger de ses yeux
Ni la pitié qui soupire
Ni les regrets fastidieux
♥
Missel ouvert des nuages
Sa jupe à petits poix blancs
Jonque des heures sans âge
Ma main sur ses doigts tremblants
♥
Ce long baiser d'amarante
Sur les vagues qui se noient
Le regard de mon amante
Quand il meurt, quand il flamboie
♥
Images pour mon exil
Vais-je t'oublier un jour
Toi qui as brûlé nos îles
Where are you, mon amour?
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Qui n'est pas encore le soir
Goûter la saveur étrange
D'un élégant désespoir
♥
S'en aller sans rien lui dire
Rien exiger de ses yeux
Ni la pitié qui soupire
Ni les regrets fastidieux
♥
Missel ouvert des nuages
Sa jupe à petits poix blancs
Jonque des heures sans âge
Ma main sur ses doigts tremblants
♥
Ce long baiser d'amarante
Sur les vagues qui se noient
Le regard de mon amante
Quand il meurt, quand il flamboie
♥
Images pour mon exil
Vais-je t'oublier un jour
Toi qui as brûlé nos îles
Where are you, mon amour?
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Poeme D'amour : Lettre de Paris
Dimanche 30 août. Paris
La ville se démaquille de sa nuit
Silhouette
D'un dimanche triste et lent.
Au creux d'un songe gris
Paris hante son ciel de mouettes
D'arabesques de goélands.
♥
Où es-tu mon amour?
Je n'ai plus de nuits, je n'ai plus de jours
Je n'ai que des mots écrits
Qui espèrent ton regard
Pour s'éteindre ou s'élever.
Ton regard a la couleur d'un songe qui finit.
Tu m'avais dit: "l'amour désavoue le hasard
Les rencontres sont inscrites dans l'infini"
Cet amour perdu est-il une rencontre inachevée?
♥
Mes rêves ont brûlé leur insolence
L'absence se soumet quand se résigne le temps
Je n'exige rien du silence
Je fais semblant de ne pas t'attendre et je t'attends.
Le désespoir est un mensonge, l'ironie est un leurre
Même sur l'étang obscur de la mort l'espoir luit
Je veille mon chagrin. à l'enfant qui pleure
Je dis "elle reviendra" et je pleure avec lui.
♥
Les lignes de nos mains sont-elles enlacées
Ou subissent-elles le sort de nos baisers?
Nous ne savons rien ah! Taisons nous désormais
Car la raison d'aimer nous échappe à jamais.
♥
Paris. Étoiles closes
Lanterne orange
Qui recompose
Le serment du jour
Je laisse l'éternité aux anges
Si elle n'est pas habitée par ton amour
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La ville se démaquille de sa nuit
Silhouette
D'un dimanche triste et lent.
Au creux d'un songe gris
Paris hante son ciel de mouettes
D'arabesques de goélands.
♥
Où es-tu mon amour?
Je n'ai plus de nuits, je n'ai plus de jours
Je n'ai que des mots écrits
Qui espèrent ton regard
Pour s'éteindre ou s'élever.
Ton regard a la couleur d'un songe qui finit.
Tu m'avais dit: "l'amour désavoue le hasard
Les rencontres sont inscrites dans l'infini"
Cet amour perdu est-il une rencontre inachevée?
♥
Mes rêves ont brûlé leur insolence
L'absence se soumet quand se résigne le temps
Je n'exige rien du silence
Je fais semblant de ne pas t'attendre et je t'attends.
Le désespoir est un mensonge, l'ironie est un leurre
Même sur l'étang obscur de la mort l'espoir luit
Je veille mon chagrin. à l'enfant qui pleure
Je dis "elle reviendra" et je pleure avec lui.
♥
Les lignes de nos mains sont-elles enlacées
Ou subissent-elles le sort de nos baisers?
Nous ne savons rien ah! Taisons nous désormais
Car la raison d'aimer nous échappe à jamais.
♥
Paris. Étoiles closes
Lanterne orange
Qui recompose
Le serment du jour
Je laisse l'éternité aux anges
Si elle n'est pas habitée par ton amour
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Poeme D'amour : Ma nuit éprise d'elle
Ma nuit éprise d'elle
Murmure encore son nom
Les anges ont déposé leurs ailes
L'espoir est un subtil démon.
♥
Le sang de mon sommeil
brûle dans mes rêves
Aucune étoile ne veille
Par un mot de toi l'infini s'achève.
♥
Amour voilà l'énigme de ton destin:
je t'ai atteint, je t'ai étreint et tu m'éteins
La souffrance désavoue l'ultime ivresse
Voici mon double dans un miroir d'étain
♥
ô les heures damnées de nos caresses
la clarté légère de notre jeune amour
Au bout de mes doigts sa blondeur
A présent j'attends que vieillisse ma douleur
Mon cœur demande grâce à la lenteur du jour
♥
Mon âme convoitait le printemps de son rire
Ombres qui jamais plus ne s'embrassent
Nous avions l'éternité dans nos soupirs
Et déjà s'effacent les cendres de nos traces
♥
J'ai rêvé de différences élégantes
Ses vingt-ans lisses, mes saisons monotones
Mais un jour sa jeunesse arrogante
M'a ouvert les portes de l'automne
♥
Elle a rejoint la foule diaphane
L'onde imperceptible de ses désirs
La cohérence des songes sans blâme
Le rythme coutumier sous les paupières du plaisir
♥
Par un mot de toi s'achève l'infini
Me voici dans l'enfer de ta paisible absence
Le cœur grandit ou meurt dans un tel silence
L'amour ne nous apprend pas l'oubli
♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥
Murmure encore son nom
Les anges ont déposé leurs ailes
L'espoir est un subtil démon.
♥
Le sang de mon sommeil
brûle dans mes rêves
Aucune étoile ne veille
Par un mot de toi l'infini s'achève.
♥
Amour voilà l'énigme de ton destin:
je t'ai atteint, je t'ai étreint et tu m'éteins
La souffrance désavoue l'ultime ivresse
Voici mon double dans un miroir d'étain
♥
ô les heures damnées de nos caresses
la clarté légère de notre jeune amour
Au bout de mes doigts sa blondeur
A présent j'attends que vieillisse ma douleur
Mon cœur demande grâce à la lenteur du jour
♥
Mon âme convoitait le printemps de son rire
Ombres qui jamais plus ne s'embrassent
Nous avions l'éternité dans nos soupirs
Et déjà s'effacent les cendres de nos traces
♥
J'ai rêvé de différences élégantes
Ses vingt-ans lisses, mes saisons monotones
Mais un jour sa jeunesse arrogante
M'a ouvert les portes de l'automne
♥
Elle a rejoint la foule diaphane
L'onde imperceptible de ses désirs
La cohérence des songes sans blâme
Le rythme coutumier sous les paupières du plaisir
♥
Par un mot de toi s'achève l'infini
Me voici dans l'enfer de ta paisible absence
Le cœur grandit ou meurt dans un tel silence
L'amour ne nous apprend pas l'oubli
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