Poeme D'amour : Si tu cessais de m’aimer
Si un jour mon amour tu cessais de m’aimer
Tu verrais tout à coup ma pauvre âme descendre
Dans ce gouffre sans nom où se sont abîmés
Ces soleils si fiers qui ne sont plus que des cendres
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Ces géants ces astres ces hommes et leurs rêves
Pour avoir tout offert au seul Dieu de l’amour
Dans l’enfer de leur cœur vont s’embraser sans trêve
Puis étreindre la nuit eux qui portaient le jour
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La splendeur hier et le lendemain la misère
Ils se disent « Que nous est-il donc arrivé ? »
Ils cherchaient la quiétude et les voici en guerre
L’amour les détruit lui qui les avait sauvés...
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Ils avaient pour maître l’ineffable splendide
L’amour les élève les grandit les guérit
Et les voilà face à l’infâme et au sordide
Ils restent seuls et seul le néant leur sourit
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Chaque amour est unique il porte en lui des cimes
Mais que nous soyons ses seigneurs ses opprimés
Puisqu’il est un Dieu et son contraire l’abîme
Nul n’a vraiment vécu s’il n’a un jour aimé
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Si un jour mon amour tu cessais de m’aimer
Tu verrais tout à coup ma pauvre âme descendre
Dans ce gouffre sans nom où se sont abîmés
Ces soleils si fiers qui ne sont plus que des cendres
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Ces amours qui nous ressemblent...
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Poeme D'amour : Comme un rêve...
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Comme un rêve qui se glisse
Sur l'inconstance des jours
Comme le vent qui se hisse
Au sommet de nos amours
ô la douceur de l’été
L’éternité se détend
Mon amour est-ce l’amour qui nous attend ?
Nous sommes ce que nous avons été
Les maîtres et les jouets du temps
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LES AMANTS DE LA POINTE DU RAZ
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T'en souviens-tu? Nos pieds ne foulaient plus la terre
Et nos cheveux croisaient le vol des goélands
Parmi eux, nous étions un couple solitaire
Unis par un baiser désespéré et lent.
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De la Pointe du Raz où s'ancre le néant
Jusqu'au sablier de la baie des Trépassés
Seul un ange attentif à la croisée des vents
A su entendre le murmure de nos baisers
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Puis, quand les étoiles éteignirent leurs cimes
Que les ténèbres bleues effacèrent nos pas
Nous sommes revenus au seuil de nos abîmes
Pleurer sur les amants de la Pointe du Raz.
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Poeme D'amour : Je ne sais rien de la vie
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Je ne sais rien de la vie
Ni des larmes qui sont les nôtres
Et se réfugient dans le regard des autres
Dans le sourire de nos amis
Ni des heures qui se vautrent
Dans l'insouciance et l'énigme des jours
Je ne sais rien de la vie
Que ton amour.
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Je ne sais rien de la vie
Malgré la vie ajoutée aux années
Ni l'égoïsme et l'espérance fanés
Dans les sourires ennemis
Ni l'incompréhensible destinée
Ni les rêves qui diluent les jours
Je ne sais rien de la vie
Que ton amour
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Poeme D'amour : La Fontaine Saint-Michel
Saint Michel a d'étranges sanglotsà l'ombre des amants désabusés
Ainsi tout se termine, le songe est clos
Par l'empreinte d'un baiser refusé.
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La Seine lourde comme l'absence
Referme sur nous le chapitre de ses flots
Que restera-t-il après nos souffrances
Et l'intransigeance des mots
Qui n'ont pas été prononcés?
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Le hasard est sans égard pour nos rêves
Connaîtrons-nous d'autres combats d'autres trêves?
Allons nous vers la mort savamment déguisée
Que l'on nomme l'indifférence?
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Tu ne dis plus rien. Veux-tu partir la première?
N'aies crainte que l'amour ne te montre du doigt
Un jour j'écrirai ton nom dans la lumière
Du bonheur que je te dois.
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Aux pieds de Saint-Michel le dragon est-il mort?
Je ne sais plus. Qui à présent vas-tu aimer?
Je buvais en toi comme aux sources de Gomorrhe
Je vois sur ma vie l'ennui se refermer.
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Je n'ose plus te dire que je t'aime
Dans mon âme coule l'eau trouble de la Seine.
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Poeme D'amour : L'ennui
Le vent faisait du zèleMais on ne l’entend plus
Il repose ses ailes
Dans l’ombre des talus
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Le temps semble bien mort
Mais en fait il sommeille
C’est comme un vieux remords
Qu’on oublie et qui veille.
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Silence est ma demeure
O mes amis je meurs
Non pas de solitude
Mais de simple quiétude
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Quel ennui
Rien ne bouge
Dans ce bouge
Qu’est la nuit
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Lourd et blême
Temps morose
La mort même
Se repose
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Je m’éteindrai
Avant le jour
Comme s’est éteint
Mon amour
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Poeme D'amour : Comme Un Cheval
Comme un cheval solitaire
Sur l’immensité des jours
Jusqu’aux confins de la terre
Il va chercher son amour
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Il court sur les monts et sur l’onde
Les marécages de la nuit
Il s’en va au delà du monde
Retrouver l’amour qui a fui
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Vers les rives de l’espérance
Obstiné il marche toujours
Croire ainsi jusqu’à l’aberrance
N’est-ce pas mourir pour son amour ?
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Par delà les déserts de glace ou de flammes
Jusqu’à l’extrémité du temps
Puisque tu es l’autre partie de mon âme
Mon cœur t’espère et mon âme t’attend.
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