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Les Poemes d'amour De Victor Hugo

poemes d'amour
Les meilleurs poemes d'amour de Victor Hugo

Poemes d'amour "VH"

"""Enfant, on vous dira plus tard que le grand-père
Vous adorait ; qu'il fit de son mieux sur la terre,
Qu'il eut fort peu de joie et beaucoup d'envieux,
Qu'au temps où vous étiez petits il était vieux,
Qu'il n'avait pas de mots bourrus ni d'airs moroses,
Et qu'il vous a quittés dans la saison des roses ;
Qu'il est mort, que c'était un bonhomme clément ;
Que, dans l'hiver fameux du grand bombardement,
Il traversait Paris tragique et plein d'épées,
Pour vous porter des tas de jouets, des poupées,
Et des pantins faisant mille gestes bouffons ;
Et vous serez pensifs sous les arbres profonds."""

Poemes d'amour "VH"

"""Je me disais : — Cet homme est-il un saltimbanque ?
Ne faut-il pas le plaindre ? Est-ce un sens qui lui manque ?
Il ne comprend donc pas ? Est-ce un aveugle-né ?
Un bègue ? Un sourd ? D'où vient que ce triste obstiné
Méconnaît tout génie et toute gloire, et rampe,
Tâchant d'éteindre l'astre et de souffler la lampe,
Et déchire, dénigre, insulte, blesse, nuit,
Et sur toute clarté va bavant de la nuit ? —
Maintenant je t'ai vu de près, ô misérable ;
J'ai vu ton œil, ton dos, ton échine, ton râble,
Ton crâne plat, ton ventre odieux ; et du doigt
Asmodée a levé le plafond de ton toit ;
Je t'ai vu te traîner, ivre et triste ; et, farouche,
Arracher en jouant les ailes d'une mouche.
J'ai vu ton rire, hélas ! Je n'ai pas vu tes pleurs.
Je t'ai vu haïr l'aube, et marcher sur les fleurs,
Et sans cesse écraser la vie à ton passage ;
Et battre les enfants, et cracher au visage
De cette fille à qui tu donnes quinze sous ;
J'ai vu tes vêtements dans l'ordure dissous ;
J'ai vu ton cœur sans Dieu, ta chambre sans cuvette ;
Je t'ai vu t'irriter au chant d'une fauvette,
Toujours plisser le front, toujours crisper le poing ;
Et j'ai compris pourquoi tu ne comprenais point."""poemes d'amour

Poemes d'amour "VH"

"""Oui, mon vers croit pouvoir, sans se mésallier,
Prendre à la prose un peu de son air familier.
André, c'est vrai, je ris quelquefois sur la lyre.
Voici pourquoi, tout jeune encor, tâchant de lire
Dans le livre effrayant des forêts et des eaux,
J'habitais un parc sombre où jasaient des oiseaux,
Où des pleurs souriaient dans l’œil bleu des pervenches ;
Un jour que je songeais seul au milieu des branches,
Un bouvreuil qui faisait le feuilleton du bois
M'a dit : Il faut marcher à terre quelquefois.
La nature est un peu moqueuse autour des hommes ;
O poète, tes chants, ou ce qu'ainsi tu nommes,
Lui ressembleraient mieux si tu les dégonflais.
Les bois ont des soupirs, mais ils ont des sifflets.
L'azur luit, quand parfois la gaîté le déchire ;
L'Olympe reste grand en éclatant de rire ;
Ne crois pas que l'esprit du poète descend
Lorsque entre deux grands vers un mot passe en dansant.
Ce n'est pas un pleureur que le vent en démence ;
Le flot profond n'est pas un chanteur de romance ;
Et la nature, au fond des siècles et des nuits,
Accouplant Rabelais à Dante plein d'ennuis,
Et l’Ugo-lin sinistre au Grandgousier difforme,
Près de l'immense deuil montre le rire énorme."""poemes d'amour

Poemes d'amour "VH"

"""A qui donc parles-tu, flocon lointain qui passes ?
A peine entendons-nous ta voix dans les espaces.
Nous ne te distinguons que comme un nimbe obscur
Au coin le plus perdu du plus nocturne azur.
Laisse-nous luire en paix, nous, blancheurs des ténèbres,
Mondes spectres éclos dans les chaos funèbres,
N'ayant ni pôle austral ni pôle boréal :
Nous, les réalités vivant dans l'idéal,
Les univers, d'où sort l'immense essaim des rêves,
Dispersés dans l'éther, cet océan sans grèves
Dont le flot à son bord n'est jamais revenu ;
Nous les créations, îles de l'inconnu !"""

Poemes d'amour "VH" 
"""Canaris ! Canaris ! nous t'avons oublié !
Lorsque sur un héros le temps s'est replié,
Quand le sublime acteur a fait pleurer ou rire,
Et qu'il a dit le mot que Dieu lui donne à dire ;
Quand, venus au hasard des révolutions,
Les grands hommes ont fait leurs grandes actions,
Qu'ils ont jeté leur lustre, étincelant ou sombre,
Et qu'ils sont pas à pas redescendus dans l'ombre,
Leur nom, s'éteint aussi. Tout est vain ! tout est vain !
Et jusqu'à ce qu'un jour le poète divin
Qui peut créer un monde avec une parole,
Les prenne, et leur rallume au front une auréole,
Nul ne se souvient d'eux, et la foule aux cent voix
Qui rien qu'en les voyant hurlait d'aise autrefois,
Hélas ! si par hasard devant elle on les nomme,
Interroge et s'étonne, et dit : Quel est cet homme ?""" 

Poemes d'amour "VH"
L'Infini

L'être multiple vit dans mon unité sombre.

Dieu

Je n'aurais qu'à souffler, et tout serait de l'ombre.
Poemes d'amour 
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